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La prière en assemblée




D’après les hadiths authentiques du Prophète (saw) et d’Ahl-ul-Beit (as), il est recommandé d’accomplir les prières obligatoires en assemblée que de les accomplir individuellement.

Les prières dont il est licite de les accomplir en assemblée.

Il est recommandé d’accomplir les prières suivantes en assemblée :

1 - les cinq prières quotidiennes, même si elles sont à rattraper, et notamment les prières du matin, du crépuscule (Maghreb) et de la nuit (‘Icha).

2 - La prière du Vendredi : elle doit être accomplir toujours en assemblée, puisque elle est invalide si le prieur l’accomplit individuellement.

3 - La prière des signes.

En revanche, les prières suivantes sont accomplies toujours individuellement :

1 - la prière du Tawaf est obligatoire, mais il est invalide de l’accomplir en assemblée, le prieur doit alors l’accomplir toujours individuellement.

2 - Les prières surérogatoires ne peuvent pas être accomplies en assemblée, excepté deux prières :

  • la prière des fêtes du Ramadan et du sacrifice (Adha).

  • La prière qu’on l’accomplit pour solliciter la pluie dit «Salat al Istsqa). Ces deux prières sont recommandées en assemblée, malgré qu’elles soient surérogatoires.
Cependant, les prières surérogatoires peuvent être accomplies en assemblée par «vœu » ou si le prieur jure de les accomplir ainsi.

La manière de la prière en assemblée

- La prière en assemblée de l’imam est identique à la prière individuelle, seulement il doit formuler l’intention de la prière en assemblée, afin que sa prière soit considérée comme telle. Cependant, l’imam peut ne pas faire l’Adhan et l’Iqama si «Celui qui prie derrière» les a faites.

- La prière en assemblée de «Celui qui prie derrière» est différente de la prière individuelle, par les questions suivantes :

  • «Celui qui prie derrière» doit, par précaution, ne pas réciter «la Fatiha» et la deuxième Sourate et se contenter par la Récitation de l’imam. Cependant, s’il n’entend pas la Récitation de l’imam, même son murmure, il est autorisé, lors des prières dont la Récitation est à haute voix (Matin, Corpuscule (Maghreb) et ‘Icha) de Réciter, mais à voix basse. En revanche, lors des prières du Midi (Duhr) et de l’après-midi (‘Asr), il doit ne pas réciter, il peut faire «des Louanges» comme tel : «soubhanl-llah » (Gloire à Allah), «Al hamdou li-llah» (Louange à Dieu), «la ilaha illal-llah» (il n’y a de divinité que Dieu), «Allah-ou Akbar» (Dieu est Grand) etc.

  • «Celui qui prie derrière» ne doit pas précéder l’imam par les actes de la prière. En revanche, il peut ne pas suivre l’imam par les paroles, excepté «Takbirat Al Ihram». Par exemple : Si l’imam récite lors de l’Inclination (Rukou’) «la grande Louange»: «Sobhana rabbi-yal-‘adhimi wa bihamdih» (Gloire à mon Seigneur le Sublime et louange à Lui), «Celui qui prie derrière» peut réciter «la petite Louange»: «soubhanl-llah» (Gloire à Allah) trois fois ou bien «la grande Louange». Autre exemple: Si l’imam récite lors du Qunout une invocation «Celui qui prie derrière» peut réciter une invocation différente etc. En revanche, «Celui qui prie derrière» ne peut pas descendre à l’inclination, aux prosternations ou se lever de l’inclination, des prosternations etc. avant l’imam.

A savoir, les actes de la prière, sont: «la station débout», «l’Inclination», «les prosternations », «être assis», et «lever les main pour la dévotion (Qunout).

Les Paroles de la prière sont : «la Récitation», les paroles prescrites lors de l’Inclination et les prosternations», «l’attestation», «la Salutation», «les Quatre Tasbihs» et « le Qunout».

- Si «Celui qui prie derrière» précède l’imam par un acte délibérément, sa prière en assemblée est invalide, alors il doit finir sa prière individuellement.

- S’il le précède par omission, deux cas se présentent :

a - S’il peut revenir pour suivre l’imam, il doit le faire même si cela exige un rajout d’un plier de la prière. Par exemple : Si «Celui qui prie derrière» descend à l’inclination (Rukou’) pendant que l’imam entrain d’accomplir le Qunout, il doit alors revenir au Qunout, refaire l’Incitation avec l’imam et sa prière est valide malgré l’ajout d’un piler de la prière, l’inclination.

b - S’il ne peut pas reprendre avec l’imam, comme s’il se lève de l’inclinaison avant l’imam, mais l’imam se lève tout de suite après, il doit alors continuer sa prière en assemblée normalement.

  • Le prieur peut entamer la prière en assemblée lors des toutes les unités de la prière, selon les cas suivants :

a - Si le prieur arrive alors que l’imam est à la1ère unité (Rik’a), elle peut joindre la prière en assemblée lorsque l’imam est debout en train de faire Takbirat-ul-Ihram (la première Takbir « dire Allah-ou-Akbar ») ou réciter la Fatiha ou la deuxième sourate ou bien lors de l’inclination (Rukou’), puis il fini sa prière en assemblée normalement avec l’imam.

b - Si le prieur arrive alors que l’imam est à la 2ème unité (Rik’a), elle peut joindre la prière en assemblée lors que l’imam est debout en train de réciter la Fatiha ou la deuxième sourate ou bien lors de l’inclination (Rukou’), puis il complète cette unité (Rik’a) avec l’imam. Ensuite l’imam accomplit l’attestation (at Tachahoud), celui qui a rejoint la prière doit attendre assis sans réciter l’attestation puisqu'il est dans la 1ère unité (Rik’a). Lors de la 3ème unité, l’imam récite les paroles prescrites (les quatre Tasbihs), le prieur qui a rejoint la prière doit réciter à voix basse la Fatiha et la deuxième Sourate puisqu’elle est dans la 2ème unité (Rik’a) et elle rejoint l’imam, au plus tard, lors de l’inclination (Rukou’). L’imam se lève pour la 4ème unité, le prieur doit rester assis pour accomplir l’attestation (at Tachahoud) et elle se lève pour la 3ème unité, il récite les paroles prescrites (les quatre Tasbihs) et il rejoint l’imam, au plus tard, lors de l’inclination (Rukou’) et elle complète cette unité (Rik’a) avec l’imam. Ensuite l’imam accomplit l’attestation (at Tachahoud) et les salutations (at Taslim) afin de finir la prière, le prieur attend assis sans réciter l’attestation (at Tachahoud), et il se lève pour accomplir la 4ème unité et finir la prière.

c - Si le prieur arrive alors que l’imam est à la 3ème unité (Rik’a), il peut joindre la prière en assemblée. Alors, si l’imam est debout en train de réciter les paroles prescrites (les quatre Tasbihs), la prieur doit réciter la Fatiha et la deuxième Sourate à voix basse. Si l’imam est à l’inclination (Rukou’), le prieur rejoint la prière mais il ne doit pas réciter la Fatiha et la deuxième Sourate, et il fini cette unité (Rik’a) avec l’imam. Lors de la 4ème unité, l’imam récite les paroles prescrites (les quatre Tasbihs), le prieur qui a rejoint la prière doit réciter à voix basse la Fatiha et la deuxième Sourate puisqu’elle est dans la 2ème unité (Rik’a) et elle rejoint l’imam, au plus tard, lors de l’inclination (Rukou’) et elle complète cette unité (Rik’a) avec l’imam. Ensuite l’imam est entrain d’accomplir l’attestation (at Tachahoud) et les salutations (at Taslim) afin de finir la prière, le prieur récite l’attestation (at Tachahoud) de la 2ème unité (Rik’a) et elle se lève pour accomplir la 3ème et la 4ème unité et finir la prière.

d - Si le prieur arrive alors que l’imam est à la 4ème unité (Rik’a), il peut joindre la prière en assemblée lors que l’imam est entrain de réciter les paroles prescrites (les quatre Tasbihs), dans ce cas là, le prieur doit réciter la Fatiha et la deuxième Sourate à vois basse. Si l’imam est à l’inclination (Rukou’), alors le prieur rejoint la prière sans réciter la Fatiha et la 2ème Sourate, et il complète cette unité (Rik’a) avec l’imam. Ensuite l’imam est entrain d’accomplir l’attestation (at Tachahoud) et les salutations (at Taslim) afin de finir la prière, le prieur attend l’imam sans réciter l’attestation (at Tachahoud) et les salutations (at Taslim) et il se lève pour accomplir le reste de la prière.

En d’autre terme; le prieur peut entamer le prière en assemblée lorsque l’Imam encore débout ou lors de l’inclination. Donc, s’il rejoint la prière lorsque l’imam est débout dans la 1ère ou la 2ème unité, le prieur doit se contenter de la Récitation de l’imam (ne pas réciter al Fatiha et la 2ème Sourate). En revanche s’il rejoint le prière lorsque l’imam est débout dans la 3èm ou 4èm unité le prieur doit réciter, car l’imam ne récite pas mais il fais les paroles prescrites (les quatre Tasbihs). Et si l’imam dans l’inclination de la 3èm unité, le prieur ne doit pas réciter dans cette unité mais doit réciter lors de la 4ème unité. Et si l’imam dans l’inclination de la 4èm unité lors de l’inclination, le prieur ne doit pas réciter dans cette unité et il se lève pour accomplir le reste de la prière individuellement.

e - Si le prieur arrive lors que l’imam est entrain d’accomplir la première ou la deuxième prosternation ou lors de l’attestation (at Tachahoud) de la dernière unité (Rik’a), il peut - afin d’avoir la récompense de la prière en assemblée - entamer sa prière avec l’intention d’une prière en assemblée, il accompli alors «Takbirat-ul-Ihram» et rejoint l’imam où qu’il se trouve (los les prosternations ou l’attestation), puis après que l’imam fini sa prière, la prieur se lève pour accomplir une prière complète sans refaire «Takbirat-ul-Ihram».

f - Si le prieur arrive à l’endroit où elle se roule la prière en assemblée, et il se trouve loin de la prière. S’il craint de ne pas joindre la prière lors de l’inclination (Rukou’), il peut alors, entamer la prière où qu’il se trouve et avancer vers la prière en assemblée en respectant les conditions requises pour la prière et sans dévier la direction de la Qibla.

Remarques :

1 - Si le prieur rejoint la prière en assemblée lorsque l’imam est entrain d’accomplir l’inclination (Rukou’), il doit d’abord formuler l’intention et accomplir la Takbirat-ul-Ihram (la première Takbir « dire Allah-ou-Akbar » pour entamer la prière) en position debout et stable puis s’incliner pour accomplir l’Inclination avec l’imam. Par conséquent la prière est invalide si le prieur énonce la Takbirat-ul-Ihram en se planchant à l’Inclination (Rukou’).

2 - Le prieur ne peut pas rejoindre la prière en assemblée lorsque l’imam est entrain de se relever de l’Inclination (Rukou’) ou lors des prosternations (Sujoud), lors de l’Attestation (at Tachahoud) ou bien lors des Salutations (at Taslim). Excepté le cas (e) lorsque le prieur rejoint la prière lors des Prosternations ou l’Attestation.

3 - Si le prieur entame la prière en assemblée ; accompli la «Takbirat-ul-Ihram» et décent pour rejoindre l’imam à l’Inclination, mais l’imam se lève avant que le prieur arrive à l’Inclination, trois cas se présentent :

  • Le prieur continue sa prière individuellement.

  • Il peut aussi changer l’intention et finir sa prière deux unités (Rik’a) en tant qu’une prière recommandée puis, il rejoint la prière en assemblée dans les prochaines unités. Ou bien, il peut ne pas finir cette prière recommandée, il l’interrompe, et rejoint la prière en assemblée.

  • Il peut interrompre sa prière individuelle sans changer l’intention, puis rejoint la prière en assemblée. Mais, il vaut mieux, par précaution recommandée, de ne pas pratiquer ce dernier cas.

Par exemple : Dans le cas (b), lorsque l’imam débout dans la 4ème unité récite les paroles prescrites (les quatre Tasbihs), et le prieur dans la 2ème unité (Rik’a) est entrain d’accomplir l’attestation (at Tachahoud), alors le prieur doit rejoindre l’imam, au plus tard, lors de l’inclination (Rukou’) afin que sa prière en assemblée soit valide. Par contre, si l’imam relève la tête de l’inclination (Rukou’) avant que le prieur puisse le rejoindre lors de l’inclination (Rukou’) elle doit continuer sa prière individuellement ou changer l’intention pour une prière recommandée et rejoindre la prière en assemblée dans les prochaines unités.

4 - Si le prieur craint s’il récite deuxième Sourate après la Fatiha il n’aura plus le temps de joindre l’imam lors de l’Inclination (Rukou’), elle est autorisée, dans ce cas là, de ne pas réciter la deuxième sourate.

Par exemple : Lorsque l’imam dans la 3ème unité (Rik’a) récite les paroles prescrites (les quatre Tasbihs), et le prieur dans la 2ème unité (Rik’a) récite la Fatiha et la deuxième Sourate, et dans ce cas, si elle craint de ne pas joindre l’imam à l’Inclination s’il récite la deuxième Sourate, il est autorisé de ne la pas réciter.

Articles concernant La prière en assemblée

L’intention : Afin que la prière soit considérée comme «une prière en assemblé», il doit que «celui qui prie derrière» formule l’intention de la prière en assemblée, même si l’imam formule l’intention de la prière individuelle, délibérément ou par ignorance que quelqu’un prie derrière lui. Par exemple, si «celui qui prie derrière» formule l’intention de la prière en assemblée, derrière un imam qui a déjà débuté sa prière individuelle, cette prière est considérée comme en assemblée, même si l’imam ignore que quelqu’un entrain de prier derrière lui. Donc, l’intention de l’imam n’est pas une condition indispensable pour considérer la prière comme en assemblée.

En revanche, si la prière exige qu’elle soit accomplie en assemblée, comme la prière du Vendredi, l’imam doit formuler l’intention de la prière en assemblée.
Le genre : Il doit que la prière de l’imam et la prière de «celui qui prie derrière» soit de même genre (des prières quotidiennes par exemple), même si elles ne sont pas identiques.

Par exemple :

- Si l’imam accompli la prière de l’Après-midi (‘Asr) il est licite pour celui qui accompli la prière du Midi (Duhr) de prier derrière lui, et si l’imam accompli la prière de la Nuit (‘Icha) il est licite pour celui qui accompli la prière de Crépuscule (Maghreb) de prier derrière lui en prière en assemblée - mais il fini sa prière à la troisième unité (Rik’a) - car ces prières sont de même genre, quotidiennes.

- Si l’imam rattrape la prière du Matin, il est licite pour celui qui accompli la prière du Midi (Duhr) de prier derrière lui - Mais il continue sa prière quatre unités (Rik’a) - car les deux prières sont de même genre.

- Si l’imam accompli la prière de signes après un séisme, il est licite pour celui qui accompli la prière de signes à l’occasion d’un éclipse de prier derrière lui en prière en assemblée, car les deux prières sont de même genre.

- Ceci étant, «celui qui prie derrière» doit connaître le genre de la prière de l’imam avant d’entamer la prière en assemblée derrière lui.

Observation : Lorsque l’imam accompli sa prière par précaution, comme s’il refait sa prière par précaution, il ne peut le suivre que le prieur qui est dans le même cas - il refait sa prière par précaution, par exemple. Autre exemple : Si l’imam répète sa prière lors du voyage en «entier» et «raccourcie» - comme dans certains cas de précaution -, il est alors invalide pour celui qui prie normalement de faire la prière derrière lui, lors de deux prières, «entier» et «raccourcie». Cependant, celui qui est dans le même cas - répète sa prière lors du voyage en «entier» et «raccourcie» - peut prier derrière lui dans les deux prières.

La prière de précaution : «la prière de précaution» qui est accomplie lors des cas de doutes entre les nombres d’unités, n’est peut pas être accomplie en assemblée. Donc, si l’imam et «celui qui prie derrière» doutent entre les nombres d’unités, chacun d’eux doit accomplir «la prière de précaution» individuellement.

L’imam de la prière en assemblée

Plusieurs conditions requises pour l’imam de la prière en assemblée :

1 - Être Adulte, par précaution obligatoire. En conséquence, l’enfant distinctif n’ayant pas encore l’âge de la puberté ne peut pas être, par précaution obligatoire, un imam des adultes dans une prière en assemblée. En revanche, il peut être parmi «ceux qui prie derrière» même dans le premier rang à condition que sa prière remplisse les conditions requises pour une prière valide.

2 - Sain d’esprit. En conséquence, l’aliéné ne peut pas être l’imam d’une prière en assemblée.

3 - De naissance légitime. En conséquence, le fils d’adultère ne peut pas être l’imam d’une prière en assemblée.

4 - Duodécimain. En conséquence, l’imam de la prière en assemblée doit être imamite duodécimain.

5 - Juste. L’imam de la prière doit être quelqu’un pieux et juste, ses actes conforment avec la législatif islamique, pratique selon les obligations et les interdits cités dans la jurisprudence islamique. En conséquence, il est invalide de prier derrière un imam qui commet même un petits ou grand péché. Car cette personne est considéré comme « injuste » selon le terme de la jurisprudence islamique. Si elle repenti de ses pécher, il redeviendrait juste et on pourrait le suivre dans une prière en assemblée.

- On prouve que quelqu’un est juste par plusieurs moyens :

  • Par une connaissance personnelle : Lorsque le prieur sait que l’imam est un homme juste grâce à une long fréquentation ou puisqu’il est son amis, etc.

  • Par la célébrité : Lorsque l’imam est bien connu dans son entourage qu’il est un homme droit juste.

  • Par tous les autres moyens qui prouves qu’il est juste. Ou bien ;

  • Par deux témoins justes voire deux témoins dignes de confidence voire un seul témoin digne de confidence connait l’imam et qui atteste qu’il est un homme juste. En conséquence, il est valide que le prieur prie derrière un imam s’il voit un prieur justes ou digne de confiance ou plus, entrain de prier derrière lui. Car cela est considéré comme un témoignage réel effectif.

- Il est invalide de prier derrière un imam si le prieur ne le connait pas ou s’il doute qu’il est injuste.

- Si une personne "injuste", commet certains péchés, était invité d’être l’imam par des prieurs croient qu’elle est juste, elle peut accepter, mais il doit ne pas faire l’intention de la prière en assemblée.

- Si le prieur découvre, lors de la prière qu’il est entrain de prier derrière un imam "injuste", il doit continuer sa prière individuellement et s’il le découvre après la prière, sa prière, dans les deux cas, est valide.

6 - Être un homme: L’imam doit être un homme si les prieurs sont des hommes uniquement ou des hommes et des femmes. Et dans le cas dernier, les femmes prient derrière les hommes. Cependant, la femme peut être l’imam de la prière des femmes.

7 - Avoir la capacité de réciter la Fatiha et la deuxième Sourate correctement. En conséquence, si l’imam ne récite pas correcte par handicape ou par ignorance, le prieur ne doit pas prier derrière lui. Cependant, la prière en assemblée est valide si «Celui qui prie derrière» ait une prononciation plus claire que l’imam.

8 - Faire la prière debout si «Celui qui prie derrière» accomplit la prière debout. En conséquence, si tous ceux qui prirent derrière sont handicapés, prient en position assise, il est valide qu’ils prirent derrière un imam handicapé, prie en position assise.
Cependant, Il est valide de prier derrière un imam qui a fait la Tayammum «l’ablution sèche» si «Celui qui prie derrière» a fait l’ablution avec de l’eau. Ou derrière l’imam qui fait «l’ablution avec pansement» si «Celui qui prie derrière» a fait l’ablution normale. Ou bien derrière l’imam incontinent d’urine, de matière fécale ou de gaz, lorsque «Celui qui prie derrière» est sain et sauf. La femme en pseudo-règle peut être l’imam lorsque les femmes qui prient derrière sont pur. La personne qui prie, par nécessité, avec du corps ou des vêtements impurs peut être l’imam de celui qui accomplit la prière avec du corps et des vêtements purs.

9 - La validité : Il doit que la prière de l’imam soit considérer valide pour «Celui qui prie derrière». Par exemple : Si l’imam a fait l’ablution avec de l’eau qui est considéré pour «Celui qui prie derrière» impure, Alors il est invalide que ce dernier accompli la prière derrière cet imam, car pour lui l’ablution de l’imam est invalide et par conséquent sa prière est aussi invalide. Il est à savoir, que la prière est toujours invalide si l’ablution est considérée invalide même par ignorance ou par omission de la part du prieur.
En revanche, si l’imam fait la prière avec du corps ou des vêtements il ignore qu’ils sont impure, le prieur peut prier derrière lui car la prière de l’imam est considérée, dans ce cas, valide. Il est à savoir, que la prière est considérée valide si le prieur ignore que ses vêtements ou son corps ou les deux sont devenu impure avant ou lors de la prière. En revanche, la prière est considérée invalide si le prieur accompli sa prière avec des vêtements ou du corps dont il a oublié qu’ils sont impurs.

10 - Il doit que l’endroit où l’imam se tient débout ne soit pas plus haut d’un paume (environ 25 cm) de l’endroit où «Celui qui prie derrière» se tient debout. Par exemple : Si l’endroit où se roule la prière en assemblée a deux niveau, l’un plus haut de l’autre de vingt cinq cm ou plus, alors l’imam ne peut pas se mettre sur le niveau le plus haut. 2ème exemple : Si l’endroit est ascendant, comme une montagne, l’imam ne peut pas se mettre sur le niveau le plus haut s’il est vingt cinq cm ou plus. En revanche, si la différence entre les deux niveaux n’est pas observée l’imam peut se mettre sur le niveau le plus haut.
En revanche, «Celui qui prie derrière» peut se mettre sur un niveau plus haut que l’imam.

11 - Il doit, par précaution recommandée, que l’imam prie devant «ceux qui prient derrière». En conséquence, il est valide que les deux se mettent en même niveau côte à côte. Cependant, s’il y a un seul prieur derrière l’imam, il est recommandé qu’il soit à côté de l’imam, à droite, d’une manière qu’il se prosterne au même niveau des genoux de l’imam.
Si l’imam est une femme, il doit par précaution recommandé, qu’elle se mette au même niveau que «celles qui prient derrière».
En revanche, «celui qui prie derrière» doit ne pas devancer l’imam.

Articles concernant l’imam et «Celui qui prie derrière»

- Il doit que la distance entre l’endroit où l’imam se tient débout et l’endroit où «Celui qui prie derrière» se prosterne ne dépasse pas un pas (environ 1m). Mais il est recommandé que «Celui qui prie derrière» se prosterne juste derrière les pieds de l’imam lorsqu’il se prosterne. De même, la distance entre les rangs et aussi entre les prieurs qui prient dans le même rang ne doit pas dépasser un mettre.

- Il ne doit pas avoir une barrière entre l’imam et ceux qui prient derrière, entre les rangs ou bien entre les prieurs de même rang, comme un mur ou un rideau qui empêche la visibilité. Si la barrière n’empêche pas la visibilité comme une clôture en verre ou un mur perforé qui permet la visibilité, la prière en assemblée est valide.

- Cependant, un seul prieur suffit pour faire la liaison entre l’imam et «ceux qui prient derrière». Par exemple : Si l’imam se redresse entre deux murs, un seul prieur derrière lui suffit pour faire la liaison entre l’imam et ceux qui prient à droite et à gauche derrière les deux murs. 2ème exemple : Si les rangs de la prière en assemblée arrivent jusqu’à la prote d’entrée ou d’autre salle, alors il suffit un seul prieur pour faire la liaison entre l’imam et ceux qui prie à l’extérieure, hors de la porte d’entrée ou dans l’autre salle.

- «Celui qui prie derrière» doit connaître l’imam qu’il est une telle personne. Cependant, s’il s’aperçoit qu’il est entrain de prier derrière un autre, sa prière en assemblée est valide, à condition que ce dernier rempli aussi les conditions requises pour l’imam de la prière.

- Il est invalide que chacun de deux personnes accomplit l’intention d’être l’imam pour l’autre. Donc, si deux personne se tiennent débout côte-à-côte et si chacun d’eux accomplit l’intention d’être l’imam pour l’autre ou être «Celui qui prie derrière» l’autre, la prière en assemblée, dans les deux cas est invalide.

- Il est invalide de suivre celui qui est entrain de prier derrière un autre. Donc, si quelqu’un est entrain de prier derrière un imam, une troisième personne ne peut pas prendre «Celui qui prie derrière» comme un imam d’une prière en assemblée.

- Il est invalide de changer l’intention, lors de la prière, d’un imam à l’autre. Si, par exemple, deux prières en assemblées s’accomplissent côte-à côte, le prieur qui prie dans l’une n’est pas autorisé de changer l’intention pour finir sa prière avec l’autre.

- Le prieur qui débute sa prière individuellement, ne peut pas la finir en assemblée. Donc si le prieur commence la prière et tout de suite une prière en assemblée commence devant ou à côté de lui, il ne peut pas donc changer l’intention pour la finir avec la prière en assemblée.

- En revanche, Le prieur qui débute sa prière en assemblée, peut la finir individuellement. Donc, si le prieur débute sa prière en assemblée, il est autorisé, lors de toutes les unités et les positions, de changer l’intention pour la finir individuellement. Et dans ce cas, s’il avait commis, avant de changer l‘intention, ce qui annule la prière individuelle, sa prière est toujours valide. Par exemple : Si le prieur change d’intention lors de la troisième unité (Rik’a) sa prière est valide malgré qu’il n’a pas récité la Fatiha et la deuxième Sourate lors de deux premières unités. Autre exemple : S’il est descendu pour l’inclination avant l’imam, par omission, il doit revenir débout pour accomplir l’inclination une deuxième fois avec l’imam, et si après cet omission il change l’intention, sa prière est valide malgré qu’il a rajouté une inclination dans sa prière, ce qui annule normalement la prière individuelle.

- Si l’imam commet une faute lors de la prière, «Celui qui prie derrière» ne doit pas le suivre. Par exemple : Si l’imam accomplie trois prosternations, «Celui qui prie derrière» doit ne pas faire la troisième prosternation en suivant l’imam, et sa prière en assemblée est valide.

- Il est recommandé pour celui qui a accompli sa prière individuelle de la refaire en assemblée à condition qu’il y ait une personne n’a pas accomplit encore la prière. Exemple: Si les prieurs sont dix (neuf et l’imam) et si neuf d’eux ont déjà accompli la prière individuelle et un d’eux - qu’il soit l’imam ou un autre prieur - ne l’a pas encore accompli, il est recommandé alors pour le dix de la refaire en assemblée. Et si celui qui a refait sa prière par recommandation couvre qu’une de deux prières était invalide, il lui suffit de se contenter par l’autre.






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