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L'ORDRE ET LA SUCCESSION




L’ordre de la prière est comme-ci : l’intention, Takbirat al Ihram, la Récitation (la Fatiha puis la deuxième sourate), l’inclination, les deux prosternations. L’attestation (lors de la deuxième unité et lors de la dernière unité) et la Salutation. Le Qunout est recommandé lors de la deuxième unité, après avoir fini la Récitation et avant d’accomplir l’inclination. Lors des 3èmes et 4èmes unités on remplace la Récitation par « les quatre Louanges (Tasbih)» ou on récite seulement « la Fatiha ».

- Il est obligatoire que le prieur accompli la prière selon la manière et l’ordre prescrites. Par conséquent, s’il les modifie, délibérément, comme s’il récite la deuxième sourate avant la Fatiha, sa prière est invalide.

- En revanche, s’il les modifie, par omission, trois cas se présentes :

    • 1e cas : s’il oubli un des piliers de la prière et s’il passe directement au pilier suivant, comme s’il accomplie les deux prosternations avant d’accomplir l’inclination ou s’il accomplie «la Takbirat al Ihram» avant de formuler l’intention, sa prière est invalide.

    • 2ème cas : S’il oubli un acte n’est pas considéré comme un plier de la prière et il passe directement à un acte considéré comme un pilier, comme s’il oublie la Récitation (pas un pilier) et il passe directement à l’inclination (un pilier) sa prière est valide. Mais il est recommandé de faire «deux prosternations pour oubli après avoir fini la prière.

    • 3ème cas : S’il oubli un acte n’est pas considéré comme un plier et il passe directement à l’acte suivant qui lui non plus n’est pas considéré comme un pilier, comme s’il s’aperçoit lord de la récitation de la deuxième sourate qu’il n’a pas encore récité la Fatiha, Alors il doit revenir pour récité d’abord la Fatiha puis recommencer la deuxième sourate et sa prière est valide.

La Succession (la Muwalat) :

- Le prieur doit accomplir la prière en succession, non-interrompue, ce que veut dire qu’il doit lier entre les différents actes de la prière, de façon qu’il n’y est pas des intervalles anormaux et exagérés, ni entre les différents éléments (de la Récitation par exemple) ni entre les différents actes. Donc, si le prieur espace tant les éléments et les actes de la prière, de façon exagérée, qui change la forme de la prière au point qu’il serait difficile de dire qu’on est en train d’accomplir la prière, sa prière sera invalide. Par exemple : Si le prieur intervalle entre la récitation de la Fatiha et la récitation de deuxième sourate, ou entre les versets de chaque sourate, d’une façon exagérée, au point qu’il serait difficile de dire qu’il est en train de réciter, sa prière sera invalide.

- Cependant, le prolongement de l’inclination, les prosternations et la récitation des longues sourates ne constituent pas des intervalles exagérés.








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