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LA PROSTERNATION




- La prosternation est nommée en Arabe «Sujoud». Elle fait un acte obligatoire de toutes les prières obligatoires ou recommandées. On l’accomplie, lors de chaque unité (Rik’a), deux fois, après «la Station débout» qui suit l’inclination, sauf dans la prière sur le mort dont la prosternation n’est pas prescrite.

- La prosternation, autant-dire les deux prosternations font le cinquième et le dernier pilier de la prière (l’intention, Takbirat al Ihram, la Station débout, l’Inclination, la prosternation). En conséquence, si le prieur n’accomplie pas les deux prosternations ou s’il les accomplie quatre fois ou plus, lors d’une seule unité (Rik’a), que ce soit délibérément ou par omission, sa prière est invalide.

Néanmoins, une seule prosternation ne fait pas un piler de la prière, donc si le prieur fait, par omission, une seule prosternation, lors d’une unité (Rik’a) il doit la rattraper après la prière, comme nous l’expliquerons ultérieurement. Et s’il fait, par omission, trois prosternation, il est recommande qu’il fasse «deux prosternations pour oubli»après avoir finir la prière, et sa prière, dans les deux cas, est valide.

- Cependant lors de la prière en assemblée, si le prieur, par omission, se lève de la prosternation avant que l’imam se lève, il devrait alors revenir à la prosternation, donc il a répété la prosternation trois ou quatre fois, mais sa prière est toujours valide.

- La prosternation consiste à poser sept points du corps sur le sol, en signe de soumission et d’humilité devant Dieu le Plus Haut : le front, les paumes de deux mains, les deux genoux et les bouts des deux gros orteils.

- Il est interdit de prosterner pour d’autre que Dieu le Plus Haut.

A - Articles concernant la prosternation

Le prieur doit remplir cinq conditions afin d’accomplir la prosternation :

1 - Poser les sept points du corps sur le sol, comme-ci :

    a - Le front : on doit poser le front sur la terre ou sur les matières végétales qui ne servent pas de nourriture ou de vêtement. (Nous verrons les détails plus loin)

- Il n’est pas indispensable de poser la totalité du front sur le sol, il suffit de poser une partie qui peut donner le titre de prosternation (à mesure qu’un Euro, par exemple).

- Il ne devrait rien avoir entre le front et sur quoi on se prosterne, mais la prière est valide si la couleur de «la pierre» est changé (à force de l’utiliser, par exemple).

- L’endroit où on se prosterne peut être incohérents, donc il est licite de se prosterner sur le chapelet en bois ou argile par exemple.

- S’il y a un furoncle (ou une autre chose) sur le front, empêche le prieur de se prosterner d’une manière normale, il doit autant possible poser la partie saine du front sur le sol. Si le furoncle couvre le front, il se prosterne sur un de deux coté du front (il commence par le côté droite par précaution recommandée). Si cela est impossible, il se prosterne sur le menton, sinon sur une partie quelconque du visage, sinon il se prosterne par un signe de la tête, sinon des yeux.

    b - Les deux mains : On doit poser les paumes de deux mains sur le sol. On doit les aplatir, alors on ne doit pas les bombés, ni mettre seulement les doigts.

- Si le prieur ne peut pas poser l’intérieur des paumes, il pose alors leur revers. Sinon, il pose l’articulation du poignet, sinon l’intérieur de l’avant-bras, sinon l’extérieur de l’avant-bras, sinon n’importe quelle partie des bras. Les pansements, les bandages, les pommades etc. n’empêchent pas la pose des mains.

    c - Les deux genoux : On doit poser les genoux sur le sol d’une manière usuelle.

- On n’est pas obligatoire de s’appuyer le poids du corps sur les deux genoux d’une manière égale équilibrée. S’il y a sur un d’eux un furoncle, par exemple, il suffit au prieur de le poser doucement sans presser sur le sol.

    d - Les bouts des deux gros orteils : On doit poser les bouts de deux orteils sur le sol, alors il n’est pas suffit de poser les dessus ou les dessous des orteils ou des pieds.

- Si le prieur ayant une partie de gros orteil coupée, il doit poser sur le sol ce qu’il en reste. Si tout l’orteil a été coupé, il doit poser les autres orteils sur le sol et s’il n’a point d’orteil, il doit poser les pieds, quelque soit ses grandeurs, sur le sol.

2 - Réciter les paroles prescrites : « Adh-Dhikr, les Louanges ».

- On doit, lors des prosternations, dire une de ces deux formalités «Sobhana rabbi-yal-a’la wa bihamdih» (Gloire à mon seigneur le Très-Haut et louange à Lui) une seule fois. celle-ci est nommée «la grande Louange» et considérée la meilleur, ou bien «soubhanl-llah » (Gloire à Allah) trois fois. On peut dire aussi «Allah-ou Akbar» (Dieu est plus Grand) trois fois ou «Al hamdou li-llah» (Louange à Dieu) ou toutes autres Louanges semblables, trois fois, chacune de celles-ci est nommée «La petite Louange). On peut dire aussi les deux formalités ou répéter la même formalité plusieurs fois (La grande Louange deux ou trois fois ou plus ou la petite formalité six ou neuf fois ou plus ou bien tous les deux).

- Lorsque le prieur est malade ou lorsque le temps prescrit de la prière est bien limité ou bien en cas de force majeure, il peut se contenter par le dire ««soubhanl-llah » (Gloire à Allah) une seule fois.

- Les «Dhikr, les Louanges» doit être récité successivement, dans un seul trait et en langue arabe correcte. On doit prononcer par exemple : (rabbiel-a’la = faire la liaison) et pas (rabbi al a’la). on doit prononcer (soubhanal-llah = faire la liaison) et pas (soubana Allah).

- La récitation du «Dhikr, les Louanges» est un acte obligatoire mais ne fait pas un pilier de la prière. Donc, si le prieur ne réciter pas le «Dhikr, les Louanges», par omission, sa prière est valable. Evidemment, s’il ne les récite pas délibérément sa prière est invalide.

3 - être stable :

- On doit être immobile lors de la récitation du «Dhikr, les Louanges». On ne doit pas le commencer avant de se prosterner d’une manière correcte et stable et on doit la finir avant d’entamer de lever la tête. En conséquence, si le prieur commence ou fini le «Dhikr, les Louanges», intentionnellement, pendant qu’il est instable sa prière est invalide. Par omission, sa prière est valide. Cependant, si le prieur, à cause d’une maladie ou d’autre raison, il ne peut pas se tenir immobile lors de la prosternation - et de tout autres actes de la prière -, sa prière est valide.

- On ne doit pas, en tout cas, relever le front avant d’avoir fini les paroles prescrites (Dhikr, les Louanges). En cas de nécessité on doit le traîner sans lever la tête, puis en récite les paroles prescrites (Dhikr, les Louanges). Exemple : Si le prieur perçoit qu’il a posé mal son front et il décide d’arranger sa position, il ne doit pas lever sa tête mais il traîne son front jusqu’à qu’il prenne sa position juste.

- En revanche, il est licite d’enlever les autres point de prosternation (les paumes de deux mains, les deux genoux et les bouts des deux gros orteils.), mais on doit se taire jusqu’à qu’on repose le membre haussé sur le sol, puis on fini la récitation des paroles prescrites (Dhikr, les Louanges).

- Si, par omission ou en cas de la force majeure, le prieur est instable lors de la récitation des paroles prescrites (Dhikr, les Louanges), comme dans les cas de bousculade, alors il ne doit pas les réciter une deuxième fois.

- Si le front rebondit sur le sol, ou si par omission ou en cas de peur, le prieur lève la tête avant de récité les paroles prescrites (Dhikr, les Louanges), deux cas se présentent :

      • Si le prieur peut contrôler le mouvement de la tête, il doit se tenir et ne pas la reposer sur le sol et ceci est considéré comme une prosternation valide, qu’on ait ou non récité les paroles prescrites (Dhikr, les Louanges). Alors si elle était la première prosternation, il prosterne la deuxième et continue sa prière. Et si elle était la deuxième il se contente par celle-ci et continue sa prière.

      • Si le prieur n’est pas pu contrôler le mouvement de la tête qui est retombée à nouveau sur l’endroit où il se prosterne, alors ceci sera considéré aussi comme une prosternation valide, mais le prieur doit réciter les paroles prescrites (Dhikr, les Louanges). Alors si elle était la première prosternation, il la fini puis il prosterne la deuxième et continue sa prière. Et si elle était la deuxième, il récite les paroles prescrites (Dhikr, les Louanges) et continue sa prière.

4 - Se tenir assis après la première prosternation :

- On doit s’asseoir après avoir récité les paroles prescrites «Dhikr, les Louanges» de la première prosternation jusqu’à ce que le corps soit équilibré immobile, puis se prosterner la deuxième prosternation. Alors si le prieur accomplie la deuxième prosternation, délibérément, sans avoir une pose après la première, sa prière est invalide. Par omission sa prière est valide. En revanche, la position assise après la deuxième prosternation n’est pas obligatoire, elle est seulement recommandée.

5 - L’égalité du niveau entre l’endroit où on prose le front et l’endroit où on pose les gros orteils :

- l’endroit où on pose le front, lors de la prosternation, ne doit être ni plus haut ni plus bas de quatre doigts joints par rapport à l’endroit où on pose les gros orteils, que la différence soit escaladé ou progressive peu à peu. Cette condition n’est pas acquise en ce concerne les autres points de la prosternation (les genoux et les paume par rapport le front et les gros orteils) sauf si cela modifie et annule le statut de la prosternation.

- Si le prieur pose le front sur un endroit plus haut ou plus bas que la largeur de quatre doigts joints par rapport à l’endroit où il pose les gros orteils, deux cas se présentent :

      • Si la hauteur est telle qu’on ne peut pas considérer cette position comme une prosternation, alors on doit lever le front et le poser sur un endroit dont la différence égale ou moins à la largeur de quatre doigts joints.

      • Si la hauteur est telle qu’on peut considérer cette position comme une prosternation, alors on doit traîner le front et le poser sur la hauteur requise. Si ceci est impossible, on lève le front et le poser sur l’endroit qu’il faut.

B - Les choses sur lesquelles la prosternation est valide

- Le prieur doit poser le front sur la terre ou sur les matières végétales qui ne servent pas de nourriture ou de vêtement. Comme nous avons cité ci-avant.

1 - La terre :

- Il est valable de poser le front, lors de la prosternation, sur : la terre, le sable, les pierres, les cailloux, les rochers, les marbres, l’argile, les agates, les pierres précieuses, les diamants, les émeraudes, les asfirs, les rubis, les topazes, les turquoises, les mosaïque, les céramiques et les porcelaines. On peut le poser aussi sur la terre cuite ; comme le chou, le plâtre, le ciment. Et ;

- Sur la boue ou la terre molle, à condition qu’on puisse poser le front d’une manière stable. Et si, lors de la première prosternation, la boule ou la terre molle colle au front, on doit l’enlever, si elle constitue une couche isolante entre le front et le sol, avant d’accomplir la deuxième prosternation et le charbon. Sinon on ne doit pas l’enlever. Mais, si on ne peut pas le poser d’une manière stable, il est invalide de poser le front sur la boue et la terre molle.

- En revanche, il est invalide de poser le front sur : les verres, les métaux, les métaux précieux : l’or, l’argent, le palladium et le platine. On ne doit la le poser non plus sur le cendre et le goudron.

2 - Les matières végétales incomestibles :

- Il est valable de poser le front, lors des prosternations sur les matières végétales dont on ne se nourrit pas, comme les herbes (pelouse par exemple), les feuilles, les grains, les tiges, les branches des arbres et toutes les matières végétales qui ne sont pas comestibles. Il est valable de le poser aussi sur les fleurs et sur les plantes aromatique dont nous ne nous nourrissons pas. Il est également valable de poser le front ;

- sur les bois, les cartons et les charbons. Et ;

- sur les matières végétales dont les animaux se nourrissent (l’herber, feuille d’arbre par exemple). Et ;

- sur les plantes, les feuilles, les fleurs et les herbes dont on ne l’utilise, ni elles ni ses jus sauf comme des médicaments.

- En revanche, il est invalide de se prosterner sur les fruits, les légumes (comme les salades, les choux, les épinards etc.), les grains (comme les blés, les orges, les poix chiches, les riz etc.), les feuilles de plantes (comme les feuilles de vignes), les tiges et les branches de plantes et tous les matières végétales comestibles. Et ;

- Sur les plantes, les feuilles, les fleurs et les herbes dont on se nourrit par son jus (comme les théiers, les cafiers, et les fleurs aromatique dont les jus sont consommables). Et ;

- Sur le plante consommé seulement dans certains pays sauf s’il est considéré dans le pays où le prieur vit comme rare et exceptionnelle voire immangeable. Il est valable alors qu’il pose son front au-dessus, lors de les prosternations.

3 - Les matières végétales qui ne servent pas des vêtements :

- Il est valable de poser le front, lors des prosternations, sur des matières végétales qui ne servent pas des vêtements (comme les vêtements fabriqués à partir des feuilles d’arbres incomestibles). Et ;

- sur des nattes, même colorées ou cousues, à condition que la couleur et les fils de coutures ne constituent pas une couche isolante. Et ;

- sur les feuilles d’écritures, qu’il soit fabriquée à partir du bois ou du coton ou de la laine, mais il est recommandé de ne pas prosterner - poser le front - sur des papiers fabriqué à partir ce ces deux derniers - du coton et de la laine - puisqu’ils sont des végétales qui servent des vêtements. Il est valide de se prosterner sur les feuilles d’écritures colorées à condition qu’elles ne constituent pas une couche isolante.

- En revanche, il est invalide de poser le front, lors des prosternations, sur des matières végétales qui servent des vêtements, des tapis, des matelas, des rideaux, des couettes, des couvertures, des coussins et tout ce qui sert pour la vie quotidienne (comme le couton, la laine, lin et la soie). Et ;

- sur des matières fabriqué à partir des poiles d’animaux ou à base des matières pétrolières (comme le nylon et le plastique).

- Enfin, il est à noter, que la meilleur matière sur l’laquelle on se prosterne est la terre naturelle.

4 - La pureté de l’endroit de la prosternation

- Il est obligatoire que l’endroit où on pose le front, lors de la prosternation, soit pur.

- En revanche, il est recommandé que les endroits où on pose les autres points de la prosternation soient purs. Alors, si l’endroit est impur, il ne doit être mouillé au degré que son humidité rend le corps ou les vêtements du prieur impurs. Exemple : si le prieur est dans un lieu public ou du travail et l’endroit, où il va prier, est impur mais sec, il peut alors l’y accomplir à condition qu’il mette quelque chose (de la terre, papier, carton par exemple) pure pour poser le front. Si l’endroit impur est mouillé il doit le sécher ou le purifier ou le couvrir par ce qu’il l’empêche de rendre le corps ou les vêtements du prieur impurs.

C - Les cas de dérèglement

- Si, lors de la prière, l’objet sur lequel le prieur se prosterne disparaît et il ne peut pas trouver un autre objet valide pour se prosterner, deux cas se présentes :

      • S’il dispose assez du temps, il doit interrompre la prière et la recommencer avec les conditions requises. Par exemple : si, lors de la prière, un petit enfant prend l’objet sur lequel on se prosterne, alors dans le première temps on doit chercher, en gardant le statut de la prière, autour de nous s’il y a un objet valide pour se prosterner (un papier ou un morceau du bois par exemple), on peut avancer ou reculer ou se déplacer à gauche ou droite, en gardant toujours la statut de la prière, on doit se taire pendant la recherche. S’il n’y a rien autour du prieur qui est valide pour la prosternation, alors il doit interrompre la prière et la recommencer avec les conditions requises.

     • Si le temps prescrit de la prière est bien limité, il doit se prosterner sur ses vêtements qu’ils sont fabriqué des coton ou autres matières, sinon il doit se prosterner sur toutes autres matières comme le revers des ses paumes ou les métaux, les verres, l’or et l’argent etc.

- En cas de crainte (Taqiyya), il est valide de se prosterner sur les objets fabriqués des les matières végétales comestibles ou celles qui servent des vêtements et sur les métaux et toutes les objets qui invalides, dans le cas normal, la prosternation.

- Si, par omission, le prieur pose le front sur un objet invalide la prosternation, il doit le traîner pour le poser sur un objet sur lequel la prosternation est valide. Si cela est impossible, deux cas se présentes :

      • S’il dispose assez du temps, il doit poursuivre sa prière à condition de trouver un objet valide pour les prochaines prosternations et, par précaution recommandée, la refaire après avoir la finir, ou bien de l’interrompre et la recommencer avec les conditions requises.

      • Si le temps prescrit de la prière est bien limité, la prière est valide.

- Si le prieur s’aperçoit après avoir lever la tête, qu’il a posé le front sur ce qui rend la prosternation invalide, sa prière est valide.

D - Les cas d’oubli

- Si le prieur, par oubli, n’accomplir pas les deux prosternations et s’il s’aperçoit avant la prochaine inclination (Rukou’) - lorsqu’il est encore debout -, il doit se tenir assis et les accomplir et sa prière est valide. Il fait, par précaution recommandée, « les deux prosternations pour oubli », après avoir fini la prière. Et s’il s’aperçoit après avoir entamé la prochaine inclination, sa prière est invalide. Donc, il doit recommencer la prière.

- Si le prieur oubli d’accomplir une seule prosternation et s’il s’aperçoit avant la prochaine inclination (Rukou’), il doit se tenir assis et l’accomplir et sa prière est valide. Il fait, par précaution recommandée, « les deux prosternations pour oubli », après avoir finir la prière. Et s’il s’aperçoit après avoir entamé la prochaine inclination, sa prière est également valide, mais il doit rattraper la prosternation oubliée puis faire «les deux prosternations pour oubli» après avoir finir la prière.

- Comment on rattrape une prosternation oubliée ?

      • On fini la prière et on garde le statut d’un prieur. (vers la Qibla, avoir l’ablution, ne tourne par le visage, ne parler pas etc.)

      • On formule l’intention pour rattraper une prosternation.

     • On accomplie une prosternation, en respectant toutes les conditions requises pour une prosternation valide. (avoir la position correcte, mettre le front sur ce qui est valable pour la prosternation, réciter les paroles prescrites, avoir le corps et les vêtements purs, vers la Qibla, avoir l’ablution etc.).

E - Les cas des doutes

- Si le prieur est assis et doute qu’il a accompli les deux prosternations ou non ? Il considère qu’il ne les a pas accomplies, alors il les accompli. Et s’il doute qu’il a accompli une ou deux prosternation ? il considère qu’il a accompli une seule.

- Si le prieur doute lors de l’attestation (At Tachahoud) ou lors des Salutations (At Taslim) ou lorsqu’il est en train de se dresser débout ou lorsqu’il est débout pour la prochaine unité (Rik’a) ou bien après tout ces actes, qu’il accompli ou non une ou les deux prosternations, s’il est prononcer les paroles prescrites correctement ou non ? il considère qu’il les a accomplies correctement. Alors il poursuivi sa prière comme s’il n’a rien douté.

- En revanche, si le prieur doute lors de la prosternation qu’il l’a prononcée ou non les paroles proscrites ? il considère qu’il ne les pas prononcées. Et S’il doute lors de la prosternation qu’il les a prononcées correctement ou non? il considère qu’il les prononcées incorrectement. Alors dans les deux cas, il doit les prononcer correctement.

F - Les actes recommandés

- Il est recommandé de dire «Allah-ou-Akbar» avant et après de se prosterner.

- En se mettant dans la position de la prosternation, Il est recommandé que l’homme pose, tout d’abord ses mains sur le sol, la femme ses genoux ;

- Il est recommandé, lors des prosternations ;

- de poser le nez sur ce qui est acquis pour se prosterner ;

- de mettre le front en entier sur le sol ;

- de joindre les doigts, et les approcher des oreilles, de façon à ce que les bouts des doigts soient face à la Qibla;

- que l’homme relever les coudes et le ventre du sol d’une manière que les bras ne touchent pas les deux côtés du corps. En revanche, la femme pose les coudes sur le sol d’une manière que les bras rejoignent les deux côtés du corps.

- de fixer son regard sur le bout du nez ;

- de répéter les paroles prescrites «Dhikr, les Louanges» plusieurs fois, comme on a mentionné ci-devant ; et les achever en impaire.

- de dire après les «Dhikr, les Louanges» : «Allah-oumma salli ‘ala Muhammad-in wa âli Muhammad» (Ô Seigneur ! prier sur Mohammed et sur la Famille de Muhammad) ;

- de poser, lors qu’on est assis, le pied droit sur le pied gauche. il est détestable les mettre côte à côte ;

- de poser les mains sur les cuisses lors qu’on est assis ; la droite sur la droite et la gauche sur la gauche. ;

- Il est recommandé lorsqu’on est assis entre les deux prosternations, de demander le Pardon de Dieu (dire : astaghfir-oul-llaha rabbi wa atoubou ilieh (je demande pardon à Dieu, mon seigneur, et je reviens à Lui» D’implorer l’aide de Dieu et réciter une invocation, tel : «Ô Toi, le meilleur à qui l’on puisse demander ! Le meilleur donneur ! accorde Ta Générosité envers les miens. Oui, Tu est l’extrême générosité».

- Il est recommandé, lorsqu’on se dresse, que l’homme relève d’abord les genoux puis les mains. La femme se relève en une fois.

- Il est recommandé de dire, lorsqu’on se dresse pour la prochaine unité (Rik’a) après avoir finir les deux prosternations : «bi hawlil-llahi wa quwatihi aqumou wa aq’ud (C'est par la force et la puissance d'Allah que je me lève et m'assieds)».

G - Les actes détestables

- Il est détestable de souffler avec la bouche sur les poussières se trouvant là où on se prosterne.

H - Les prosternations requises lors de la récitation du Coran

- Il ya quatre Versets coranique qui exigent la prosternation obligatoire, sont :

      • Verset 15 : Sourate 32 (La prosternation).

      • Verset 37 : Sourate 41 (Les verset détaillés, Fussilat).

      • Verset 62 : Sourate 53 (L’étoile).

      • verset 19 : Sourate 96 (L’adhérence, Al-‘Alaq).

Alors, si une personne récite ou écoute un de ses quatre Versets, elle doit se prosterner immédiatement. Mais si elle l’entend sans avoir l’intention de l’écouter, elle n’est pas obliger de se prosterner.

- S’il est impossible de se prosterner immédiatement en lisant ou écoutant un de ces versets, on doit alors faire un signe de la tête, et par précaution recommandée on fait une prosternation lorsqu’il en est possible.

- Si on récite, délibérément, un des ces versets lors de la prière obligatoire, on doit se prosterner et lorsqu’on se prosterne la prière devient invalide, on doit alors recommencer la prière par précaution obligatoire. En revanche s’on ne se prosterne pas, par ignorance ou oubli ou bien par illicitement, la prière est valide.

- Si on le récite, par omission, la prière est valide. Mais on doit se prosterner après la prière.

- Si on l’écoute lors de la prière, la prière est valide. Mais on doit faire un signe de la tête et par une précaution recommandée on se prosterne après la prière. Comme nous l’avons cité dans le chapitre de «La Récitation».

- Si on l’écoute par le biais de l’internet, la télévision, la radio, CD, du casette ou autre, il est obligatoire de se prosterner.

- Si on récite ou écoute un de ces versets plusieurs fois on doit se prosterner des fois égales à ce qu’on a écouté ou récité.

- Si la récitation est annoncée par une personne n’ayant pas l’intention de le récité entant qu’un verset coranique, il n’est pas obligatoire de se prosterner, comme s’il était récité par un enfant sans discernement ou une personne en sommeil.

- Si on écrit ces versets sans les réciter, on ne doit pas se prosterner.

Articles concernant la prosternation requises lors de la récitation du Coran

- Cette prosternation n’exige pas les conditions requises pour la prosternation de la prière. En conséquence, il n’est pas obligatoire d’avoir ni les ablutions, ni le bain rituel, ni de se retourner vers la Qibla, ni de dissimuler les parties intimes, ni d’avoir le corps ou les vêtements purs, ni mettre le front sur un objet valable obligatoire pour la prosternation de la prière. En revanche, il est obligatoire d’avoir la position normale de la prosternation. En résumé, il suffit de poser le front et les autres points de la prosternation correctement sur le sol, avec l’intention de se prosterner.

- Les paroles prescrites « Dhikr, les Louanges » ne sont pas obligatoires lors de cette prosternation mais recommandé. Il est recommandé aussi de récite cette invocation : «sajadt-ou laka ya Rabb-i ta’abboud-an wa riqqa, la mustakbiran ‘an ‘ibadati-ka wala mustankif-an, bal ana ‘abd-oun thalil-oun khaïf-oun musatjir.

سَجَدتُ لَكَ يا رَبِّ تَعََبُّدّاً وَرِقّاً، لاَ مُسْتَكْبِراً عَنْ عِبَادَتِكَ وَلاَ مُسْتَنْكِفَاً، بَلْ عَبْدٌ ذَلِيلٌ مُسْتَجيرٌ.

(Je me prosterne devant Toi, ô Seigneur, par dévotion et servitude, non arrogant face à Tes commandements, ni dédaigneux envers Ton adoration, mais plutôt en tant que serviteur docile, craintif et cherchant refuge auprès de Toi !)

- Il est à noter que les autres versets, qui comprennent le mot de la prosternation, dans certains autres Sourates, n’exigent pas la prosternation obligatoire mais recommandée.






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