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L'INCLINATION





L’Inclination est nommée en Arabe «Rukou’». Elle fait un acte obligatoire de toutes les prières obligatoires ou recommandées. On l’accomplie après « la Station debout », lors de chaque unité (Rik’a), une seule fois, sauf dans les prières des signes dont on doit l’accomplir cinq fois lors de chaque unité (Rik’a) et dans la prière sur le mort dont l’inclination n’est pas prescrite.

L’Inclination est le quatrième pilier de la prière (l’intention, Takbirat al Ihram, la Station debout, l’Inclination). En conséquence, si le prieur n’accomplie pas l’inclination ou s’il l’accomplie deux fois ou plus, lors d’une seule unité (Rik’a), délibérément ou par omission, sa prière est invalide. Cependant lors de la prière en assemblée, si le prieur, par omission, se lève de l’inclination avant que l’imam se lève, il devrait alors revenir à l’inclination, donc il a répété l’Inclination deux fois, mais sa prière est toujours valide.

Articles concernant l’Inclination

Le prieur doit remplir quatre conditions afin que l’inclination soit valide :

1 - être incliner :

- On doit s’incliner de sorte que les doigts des mains arrivent aux genoux, bien qu’il soit recommandé de s’incliner de sorte que le dos prend une position horizontale. Mais mettre les mains sur les genoux n’est pas un geste obligatoire, il est juste recommandé.

- Si les mains du prieur sont différentes de taille des mains normales, alors il doit s’incliner de la même sorte qu’une personne normale. Exemple : Si les mains du prieur sont très longues de sorte qu’elles peuvent toucher les genoux en s’inclinant seulement un peu. Ou si elles sont très courtes de sorte qu’il doit s’incliner plus pour que les mains touchent les genoux, alors - dans les deux cas - il doit faire l’Inclination de la même manière qu’une personne ayant les mains normales.

- On doit s’incliner dans l’intention d’accomplir l’Inclination (Rukou’). Alors si le prieur s’incline pour d’autre motif (faire ou empêcher quelque chose, sauver un enfant) il ne doit pas considérer cette geste comme étant une Inclination (Rukou’). Et dans ce cas, il doit se redresser et s’incliner une nouvelle fois dans l’intention d’accomplir l’Inclination. Sinon, s’il accomplie l’inclination après qu’il soit courbé, sa prière est invalide. Comme on l’a défini dans le chapitre de (La Station debout).

- L’handicapé et le contraint : Si le prieur est incapable de s’incliner d’une manière habituelle correcte, alors il doit s’appuyer contre quelque chose (canne par exemple) et se pencher le plus possible. S’il est incapable de s’incliner, non plus, de cette manière, il doit s’incliner par un signe de la tête, sinon des yeux.

- Si le prieur accomplit sa prière en position assise, à cause d’une maladie ou d’autre raison, il faut que le visage atteigne le devant des genoux bien qu’il est recommandé de s’incliner en sorte que le dos prend une position horizontale.

- Si le prieur est physiquement d’une position courbée et s’il est capable de se lever puis se pencher pour l’Inclination, il doit l’accomplir de cette façon. S’il est incapable de faire comme-ci, il doit alors s’incliner par un signe de la tête, sinon des yeux.

2 - Réciter les paroles prescrites « Dhikrs, les Louanges » :

- On doit, lors de l’Inclination, dire une de ces deux formalités « Sobhana rabbi-yal-‘adhimi wa bihamdih » (Gloire à mon seigneur le Sublime et louange à Lui) une seule fois. celle-ci est nommée « la grande Louange » et considérée la meilleur, ou bien « soubhanl-llah » (Gloire à Allah) trois fois. On peut dire aussi « Allah-ou Akbar » (Dieu est plus Grand) trois fois ou « Al hamdou li-llah » (Louange à Dieu) ou toutes autres Louanges semblables, trois fois, chacune de celles-ci est nommée « La petite Louange ». On peut dire aussi les deux formalités ou répéter la même formalité plusieurs fois (La grande Louange deux ou trois fois ou plus ou la petite formalité six ou neuf fois ou plus ou bien tous les deux).

- Les « Dhikrs, les Louanges » doivent être récités successivement et en langue arabe correcte. On doit prononcer par exemple : (‘adhimi) et pas (‘azimi). on doit prononcer (soubhanal-llah = faire la liaison) et pas (soubana Allah).

- La récitation du « Dhikrs, les Louanges » est un acte obligatoire mais ne fait pas un pilier de la prière. Donc, si le prieur ne réciter pas les « Dhikrs, les Louanges », par omission, sa prière est valable. Evidemment, s’il ne les récite pas délibérément sa prière est invalide.

3 - être stable :

On doit être immobile lors de la récitation des « Dhikrs, les Louanges ». On ne doit pas commencer à les réciter avant qu’on soit incliné et stable. On doit les finir avant de commencer de se redresser. En conséquence, si le prieur commence ou fini les « Dhikrs, les Louanges », intentionnellement, pendant qu’il est instable sa prière est invalide. Par omission, sa prière est valide. Cependant, si le prieur, à cause d’une maladie ou d’autre raison, il ne peut pas se tenir immobile lors de l’inclination - et de tout autres actes de la prière -, sa prière est valide.

4 - Se redresser après l’inclination :

- On doit se lever debout après avoir récité les paroles prescrites « Dhikrs, les Louanges » de l’inclination. Alors si le prieur se prosterne, délibérément, directement après l’inclination sans se lever debout, sa prière est invalide. Par omission sa prière est valide.

- On doit rester, après l’inclination, debout un instant avant de descendre pour se prosterner. Alors si le prieur se prosterne, délibérément, sans avoir observé une pause, sa prière est invalide. Par omission sa prière est valide.

Les cas de dérèglement

Si le prieur, par omission, oubli d’accomplir l’inclination et s’il s’aperçoit avant de se prosterner, il doit se lever puis s’incliner et sa prière est valide. Et s’il s’aperçoit lors de la première prosternation ou entre les deux, il doit se lever et s’incliner puis se redresser et recommencer les deux prosternations et sa prière est valide. Et s’il s’aperçoit après avoir entamé la deuxième prosternation, sa prière est invalide. Donc, il doit recommencer la prière.

Les cas de doute

- Si le prieur est debout et s’il doute a-t-il accomplie l’inclination ou non ? Il considère qu’il ne l’a pas fait encore. Alors il l’accomplie.

- Si le prieur doute, lors de l’inclination, qu’il a récité les paroles prescrites « Dhikrs, les Louanges » ou non ? Il considère qu’il ne les a pas récités. Alors il les récite.

- Si le prieur doute, lors des prosternations ou bien après, qu’il a accompli l’inclination ou non ? Ou qu’il a récité les paroles prescrites « Dhikrs, les Louanges » ou non ? Il considère - dans les deux cas- qu’il les a accomplis correctement. S’il doute de ceci avant de commencer la première prosternation, il considère également qu’il les a accomplis. Alors il continu sa prière sans tenir compte aux doutes.

Les actes recommandés

- Il est recommandé de dire « Allah-ou-Akbar » avant d’accomplir l’inclination, lorsqu’on est encore debout.
- Il est recommandé, lors de l’inclination, de ;
- serrer les genoux vers l’arrière ;
- avoir le dos droit ;
- mettre le cou au niveau du dos ;
- fixer son regard entre les deux pieds ;
- poser les mains sur les genoux pour l’homme, sur les cuisses pour la femme ;
- répéter les paroles prescrites « Dhikrs, les Louanges » plusieurs fois, comme on a mentionné avant ;
- dire après les « Dhikrs, les Louanges » : « Allah-oumma salli ‘ala Muhammad-in wa âli Muhammad » (Ô Seigneur ! prier sur Mohammed et sur la Famille de Muhammad) ;
- Il est recommandé de dire: « sami’al-llah-ou liman hamidah » (Dieu entend celui qui le loue) et ajouter : « Al Hamd-ou lil-llahi rabbil-‘alemin » (louange à Dieu, seigneur des mondes), en se levant de l’inclination.

Les actes détestables

- Il est détestable, lors de l’inclination, de ;
- lever ou baisser la tête ;
- mettre les mains aux côtés ou l’une sur l’autre ou bien entre les genoux ou enfin sous les vêtements touchant son corps.





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