Les sortes du divorce :
Q - Une femme vient de divorcer avec son mari, cela a été prononcé par un imam. Mais le mari quelques semaines après refuse de quitter le domicile et n'accepte pas son divorce ; quel est le jugement sur le mariage de ce couple ? Sont-ils toujours mariés et si la femme refuse ou accepte que son mari reste, que faut-il faire ?
R - Il y a deux sortes de divorce :
Divorce révocable : Le Divorce est considéré révocable lorsque l’époux, lui (ou son mandataire : un imam par exemple) prononce le divorce de sa propre volonté, alors, c’est lui qui prend l’initiative pour le divorce. Ce divorce permet à l’époux, lors de la période d’attente de sa femme (trois période de menstrues), de revenir à sa femme sans avoir besoin de conclure un nouvel acte de mariage, alors il annule l’effet du divorce, car c’est lui qui a fait le divorce. Cependant ce divorce est compté - même dans ce cas - un de trois divorces autorisés pour le couple.
Divorce irrévocable : Le Divorce est considéré irrévocable, Lorsque le divorce est prononcé à la demande de l’épouse (et dans certains autres cas). Il exige que l’épouse offre à son époux «un don comme convenu». Ce divorce est définitif. Alors, s’ils décident de revenir ensemble, ils devront conclure un nouvel mariage.
Divorcer civilement :
Q - Un mari qui divorce civilement (dans un pays non musulman) mais pas religieusement ; quelle est sa position vis-à-vis de l'Islam surtout si cet homme a pour but de prendre une autre épouse et de rester dans la légalité au vu de la loi française tout en étant polygame (religieusement) et sans l'accord de son épouse qui veut véritablement divorcer ?
R - D’après notre rite de jurisprudence, le divorce exige plusieurs conditions afin qu’il soit valide (il doit être prononcé en présence de deux témoins pieux justes, par exemple). En conséquence, le divorce prononcé civiquement est invalide selon notre rite de jurisprudence.
Beaucoup de couples nous contactent, pendant que le divorce civique est encore en cour pour ouvrir un dossier afin de divorcer religieusement, et que les deux divorces aillent simultanément.
Se marier avec chrétienne :
Q - un musulman veux se marier a une chrétienne est il haram ?
R - Il est licite qu'un homme se marie avec une femme chrétienne (de gens de Livre).
La dot :
Q - Je voudrais savoir est ce qu'il y a une somme minimale à donner pour la dot lors d'un mariage ? (temporaire ou permanent). Par exemple est ce que je peux donner 1 euro comme dot si la fille est d'accord ?
R - Tout ce qui a une valeur, selon le rite social, peut être comme un Mahr (une dot). Un euro peut être comme Mahr si la femme est d’accord.
Mariage : La dote :
Q - Je voudrais savoir si la femme, lors d'un mariage, a la possibilité de renoncer à sa dot, de la céder de son plein gré à son mari ?
Le Saint Coran dit : «Si de bon gré, elles vous en abandonnent quelque chose, disposez- en alors à votre aise et de bon cour.» (Coran, S 4 : V 4).
R - la Sidaq, Le Mahr (= la dote) est une condition obligatoire dans le contrat de mariage. Après le mariage l'épouse devient la propriétaire de ce Mahr, alors elle peut l'abandonner entièrement ou partiellement au profit de son mari ou l'utiliser comme elle désire.
Question sociale, Relation hors mariage :
Q - Je connais une fille a eu un rapport sexuel avec un garçon sans pour autant avoir fait de mariage. Cette fille ayant déjà un enfant d'un autre homme et actuellement, elle se trouve enceinte. L'entourage de la fille lui conseille de faire un mariage religieux après la naissance de leur enfant. Mais il me trouve plus sain que le mariage soit fait immédiatement. Je pense qu'il y a un doute sur la paternité de l'enfant c'est pour la raison qu'on lui a conseillé d'attendre après la naissance. Que conseillez-vous ? Comment être sur de la paternité ?
R - En principe, il est préférable qu’ils contractent un mariage immédiatement pour que la relation entre les deux soit licite sinon même le simple attouchement physique ou sentimental reste illicite entre les deux et aussi afin que l’enfant naîtra dans une circonstance équilibrée. Pour l’enfant, si la femme était mariée avec un des deux, l’enfant se considère légitime sauf si on est sûr qu’il est le fils de l’autre. Si elle n’est pas mariée avec un des deux - comme le cas mentionné dans la question - et si elle ignore lequel est le père, on peut utiliser les moyens possibles, comme le teste d’ADN, pour définir la paternité de l'enfant.
Mariage temporaire :
Q - Je voudrais savoir si nous avons des textes qui disent que le prophète (saw), l'Imam Ali (as) ou un des Imams (as) ont pratiqué le mariage temporaire ? Car lors de débats avec nos frères sunnites ils nous posent souvent cette question.
R - Nous n'avons pas besoin des textes qui racontent que le Prophète (saw) et les Imams (as) ont pratiqué le mariage temporaire, il nous suffit d'avoir des hadiths provient d'eux qui déclarent qu'il est licite.
Cependant, nous avons plusieurs déclarations proviennent des accompagnants qu'ils ont pratiqué naturellement le mariage temporaire.
Par exemple : jabler ibn Abdallah a dit : "nous faisions la Mut'a avec une poigné de dattes ou de farines pour quelques jours à l'époque du prophète et d'Abou Baker jusqu'à ce que 'Umar l'interdit. Sahih Muslim 1 : 395.
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