titre
Accueil archives



Demandeur d’emploie :

Q - Je suis dans une situation assez difficile mawlana pour le moment, j'essaye de trouver un emploi afin d'éviter que je tombe dans le haram. Je vous demande si vous le voulez bien de penser à nous dans vos du'a (je sais qu'on est nombreux) car on dit que les savants sont plus proche de Dieu. Au plaisir de vous contacter pour d'autres questions mawlana.

R - In Chaé Allah, je ne vous oublie.

Serrer la main d’une femme :

Q - Je me trouve mawlana des fois dans des situations où je ne peux éviter de serrer la main ou faire la bise notamment à l'école, dans ma recherche d'un emploi, ce sont des situations qui me mettent mal à l'aise et auxquelles. J’aimerais trouver des solutions sans causer trop de préjudice à qui que ce soit ? D'autant que je dois faire face à des musulmans qui ne comprennent pas et des non musulmans qui ont difficile à concevoir ces idées ?

R - Serrer la main d’une femme non-Mahram est illicite islamiquement, mais si la personne est très gênée, elle n’a d’autre choix que serrer la main, alors c’est ce qui est considéré comme situation «Haraj» grande gène, dans ce cas là il est licite.

Mariage :

Q - Je suis dans une situation un peu embarrassante !
Je veux épouser une soeur, elle est jeune, moi aussi, elle a parlé à son père     en lui disant qu'elle parlait de la religion avec un frère etc. Mais elle ne lui a pas dit pour le mariage car elle a peur qu'il refuse vu notre âge... Son père sait qu'elle parle avec moi, mais il ne sait pas qu'on veut se marier etc. Sa famille ne me connaît pas, ni ma famille, et y aller chez eux c'est impossible sauf pour la demander en mariage   ce qui pour le moment est impossible je suis et elle est trop jeune... Que faire ??

R - Vous pouvez avoir un contact avec sa famille en lui téléphonant de temps en temps chez elle afin de parler de sujet sérieux. Essayez de rencontrer un membre de sa famille à l’extérieur…
N’oublier pas de faire du’aa (invocation), car Allah peut arranger et faciliter les choses compliquées.
Vous pouvez nous contactez au téléphone pour avoir plus de détails concernant votre situation, car la question dépend aussi de vos âges.

Travailler chez quelqu'un de la famille :

Q - Je travaille avec mon grand père dans son Garage automobile de temps en temps pour l'aider, je nettoie des voitures, range les pièces et autres activités...
Mais je fais cela pour l'aider, ce n'est pas un réel travail, il souhaite me donner de l'argent pour me récompenser, moi je ne veux pas, car c'est mon grand père, j'ai un peu honte !
Je voudrais savoir ce que pense l'islam, de cette situation ? Ai-je le droit d'accepter de l'argent qu'il souhaite me donner ?

R - Vous pouvez accepter l’argent de votre grand-père, il s’agit de votre droit.

Le foulard :

Q - Je voulais savoir comment se comporter devant les voisins quand ils reçoivent les regards et le critique lorsqu’ils voient ma fille de neuf ans avec le foulard ?
Si mes filles voudront l’enlever pour ce cas ou parce qu’elles veuillent l’enlever d’elle-même.
Comment je dois réagir devant ma belle famille qui est d’origine française et mon mari est un converti qui ne se battra pas pour le port du voile parce qu’elles ont que neuf ans.

R - Nous vivons dans un pays où la liberté individuelle est respectée, alors un musulman doit agir à travers cette liberté.

En conséquent, ne faites pas attention à leurs regards tout en respectant leurs voisinages puisqu’ils n’ont pas le droit de vous juger lorsque vous pratiquez votre religion ou parce que vous êtes différente. Encouragez vos filles à porter le foulard.

Cependant, il y a des ulémas, comme l’Ayatollah Fadlallah, qui définit l’âge de puberté pour la fille aux menstrues (règles) et par précaution à neuf ans, sinon à treize ans.

Votre belle famille n’a pas le droit d’intervenir dans votre vie familiale, car votre mari est le maître et vous êtes la maîtresse de la maison.

Expliquez à votre belle famille qu’elle doit respecter la religion et le choix des autres.

Pour discuter plus largement à propos de cette question, il vaut mieux me téléphonez.

Peur et doute :

Q - Il y a environ 2 semaines je me suis mariée, c'est vous qui avez contracté notre mariage. Notre cérémonie a eu lieu il y a deux semaines.

Il se trouve qu'avant le mariage j'ai énormément pleuré, j'étais perdue je ne savais plus ce que je voulais, mais j'ai mis ça sur le stress.

Finalement le mariage s'est fait mais je vis toujours dans le doute, je ne comprends pas pourquoi. Ma maison et ma famille me manque beaucoup même s’ils n'habitent pas loin. Mais je ne suis pas a l'aise je ne réalise pas que c'est vraiment fait.je pleure tous les jours et je suis distante envers mon "mari", aussi nous avons des caractères vraiment différents. Mais il est gentil et compréhensif. Je doute du futur et donc de l'avenir. Qu'en pensez-vous ? Est ce que cela signifie que je n'étais pas prête /pas sûre de mes choix ? Ou alors c'est dû au changement ? Le peu que vous me direz m'aidera certainement beaucoup, je suis vraiment perdue dans ces doutes et bien entendu je n'ai pas envie de partager ça avec mes parents je ne voudrais pas les inquiéter.

R - Ce qui vous arrive, arrive à beaucoup des femmes et des hommes, car le mariage est un grand pas dans la vie de la personne. La peur mène au doute et les deux montrent le côté sombre dans la vie commune. Pourtant si on réfléchie bien on trouve des beaux souvenirs, des jours brillants comme des jours ennuyants, des moments de bonheur et d’accord comme des moments de désaccord etc. vous dites « nous avons des caractères vraiment différents » malgré que vous vous connaissez avant le mariage et vous avez décidé les fiançailles et le mariage ensemble, alors cela prouve qu’il existe entre vous des caractères attirent l’un à l’autre.

Les problèmes dans la vie conjugale aide, parfois, à connaître l’autre, car les problèmes découvrent qu’on est deux, doit envisager des regards et des avis différents dans certains cas et tous cela enrichirent et consolident la vie du couple, ils nous apprennent à partager la vie avec notre partenaire.

Vous êtes en train de fonder une famille, vous devez consacrer vos pensées et vos efforts à envisager l’avenir. Essayez de parler des beaux moments qu’il vous a mis sur le chemin de l’amour et du mariage. Essayer de discuter des projets pour l’avenir car la vie conjugale est une société, si on la gère bien, elle réussie, sinon elle va très mal vers les faillites.

Je vous conseille de faire beaucoup d’efforts, même semblant afin de sortir de cette situation, vous êtes au début du chemin et la vie vous cache beaucoup de bonheur et de travail. Votre mari sûrement vous attend, vous devez répondre à sa gentillesse et sa compréhension.

Enfin faites de du’aa (Invocations) lors de vos prières et lorsque vous sentez mal qu’Il vous aide de bien gérer votre vie familiale. Le Saint Coran dit : « Dieu vous a fait à partir de vous-mêmes des épouses, et de vos épouses Il vous a donné des enfants et des petits-enfants. Et Il vous a attribué de bonnes choses. Croient-ils donc au faux et nient-ils le bienfait de Dieu ? »

Affaire sociale : Mariage

Q - Je suis une jeune chiite de 18 ans et il y a quelques mois j'ai rencontré un frère puis je l'ai aidé dans la religion car il venait de se reconvertir, puis les mois sont passés et des liens se sont formés. Le frère a souhaité me demander en mariage mais comme nous sommes tous deux jeunes ceci est impossible alors il m'a demandé de patienter quelques années j'ai accepté, puis maintenant il aimerait que je parle a mes parents ce qui est pour moi très difficile car je redoute la réaction de mes parents ils pourraient ne pas me comprendre et de croire que ceci n'ai pas sérieux et ils pourraient refuser pour cause de notre jeune âge.

J’aimerais donc que vous me conseilliez dans ce choix car je vous suis comme savant Marji’. Dois-je leur parler de notre attention ou me taire et patienter ?

R - Vous pouvez préparer le chemin en parlant d’abord avec un membre de votre famille, (votre mère par exemple) qui peut vous comprendre et vous aider. Il est possible aussi que le frère vienne chez vous comme ami ou collègue, afin qu’il soit connu au sein de votre famille. Peut être cela vous facilite les choses. L’Imam Ali (as) dit : « Si tu crains de faire quelque chose, alors fait le, car ta mise en garde de ne pas faire est plus grande de ta crainte de le faire. »

Problème familial :

Q - Je viens vers vous de manière anonyme car j'ai honte de ce qu'il m'arrive. Je ne suis pas une épouse parfaite, j'ai de nombreux défauts. Exemple : curiosité, jalousie, manque d'estime de moi-même... Ces défauts que j'essaie de guérir difficilement, me causent du tort dans ma vie de couple.

Je suis mariée à un homme divorcé qui a un enfant. Actuellement, la mère de son enfant le prive de visite. Je vis avec un homme qui réunit beaucoup de souffrance : manque de son enfant, enfance difficile car il a vécu en foyer, et d'autre problème liés à l'injustice qu'il subit par le système judiciaire.

Nous avons tous les deux des problèmes à résoudre de notre passé. Donc, mon mari a eu beaucoup de patience pendant ces années (selon ses propos), mais il ne supporte pas la moindre remarque ou le moindre conseil venant de ma part.

En effet, il se met en colère et casse tout autour de lui ! Il fait ça quand par exemple un matériel ne marche pas et quand il est énervé sur moi.

Il s'est déjà mis en colère pendant le ramadhan parce que le ton de ma voix ne lui plaisait pas.

Lundi, il a cassé le clavier informatique, a jeté son portable ainsi que la table contre le sol pour finir par m'insulter des pires mots vulgaire et par serrer ses mains autour de mon cou. Le soir, il a cogné sur une porte que je suis obligée de cacher de peur que quelqu'un constate ce qui m'arrive.

Je suis enceinte de 4 mois et je suis loin de ma famille et je n'ai pas d'amie de confiance. J'angoisse par rapport au futur.

Pour qu'il comprenne que c'est grave ce qu'il a fait, je suis restée polie mais très distante. Mais malheureusement, il ne comprend pas que je sois distante. Pour lui ce qui s'est passé lundi est du passé !!! De ce jour, je fais le compte de ses colères depuis que je le connais, c'est la première fois qu'il est physiquement violent. Je lui ai même dit que votre oncle ayatollah Fadlallah (ra) interdisait la violence conjugale.

R - Malheureusement, beaucoup de couples n'estiment pas qu'ils soient - grâce à Allah - mariés. Le mariage est un projet d'une vie stable, équilibré, heureuse, fructueuse et progressive. Les époux peuvent la rendre comme une vie de problèmes exagérés, des colères et des doutes. Nous pouvons nous dégager, petit à petit, des traces difficiles restant de notre enfance et de notre passé difficile à travers et au sein de la vie conjugale. Chaque époux découvre ses défauts grâce aux remarques de l’autre époux à condition qu’il (ou qu’elle) soit prêt de l’écouter. Chacun est le miroir de l'autre ! Dans la vie conjugale seulement on peut voir l’autre de tous les côtés, tous les états et toutes les conditions.

Pour répondre à votre message, nous résumons notre réponse par les points suivants :

- Vous dites « j'ai de nombreux défauts. Exemple : curiosité, jalousie… » c’est le cas de tout le monde, chacun a ses défauts ! Cependant c’est à la personne de voir comment doit gérer ses défauts, comment peut transformer les défauts à des avantages, par exemple : « la jalousie » a deux bords extrêmes néfastes, mais son juste milieu est bénéfique peut aider chacun des époux de connaître ses limites à traves de réaction de l’autre à condition qu’elle ne soit pas excessive. La personne équilibrée s’éduque constamment à traves des expériences de la vie, ne reste pas renfermer dans les idées et les sentiments noirs.

- La colère est un facteur dangereux, mais elle a son juste milieu bénéfique. Elle est une émotion nécessaire et normale. C'est un signal d'alerte, comme la douleur qui aide à repérer ce qui se passe en nous. Donc, la colère, en elle-même, n'a donc rien de mauvais. Mais la façon dont on gère ces sentiments intérieurs montre qu’ils sont bons ou mauvais, saine ou nuisible. Lorsque la personne continue à être en colère et l'on se fait du mal : Hurler, taper, casser quelque chose sous le coup de la colère, là elle dépasse le limite et devient déraisonnable, elle évacue la violence de ses émotions, mais fait retomber cette violence sur les autres. L’Imam Ali (as) dit : « La colère est une sorte de la folie, car l'outrancier regrettera. Alors s’il ne regrettera pas sa folie est bien installé. »

- Il est interdit et irraisonnable de casser ou abimé de choses en valeur, même si la personne est en colère. C’est un acte de gaspillage ! Il doit qu’elle sollicite le Pardon divin, et rembourse la valeur des choses cassés au propriétaire même si le propriétaire est un membre de sa famille, comme sa femme, par exemple.

Problème familiale :

Q - Je vous envoie ce mail pour vous faire partager mon angoisse quant à ma situation, voilà je vous ai dit en plusieurs reprise par téléphone, que j'étais enceinte et que malgré tout je suis prête pour le divorce, car même dans mon état mon mari se comporte d'une façon cruelle et sans morale, vous vous rendez compte qu'il vient à la maison prend son rapport sexuel et repart dormir chez lui avec sa" petite chérie".

Excusez moi du terme mais je n'en peux plus Dites moi quelle femme est prête à accepter cette humiliation de la part de son soi disant mari musulman et chiite ! Peut être que je me trompe ou bien est-ce moi qui suis folle ou hystérique mais sachez Sayed que je ne peux plus et je suis prête à me suicider car j'ai l'impression que personne ne me prend au sérieux.

Moi je n'ai rien demandez que de vivre en paix avec ma famille et suivre le chemin de Dieu le Divin.

C’est déjà dure pour moi le fait d'être enceinte j'ai 42 ans et ce n’est pas facile de plus cette situation ne fait qu'aggraver mon état alors je vous le demande encore une fois donnez moi le divorce c'est moi qui le demande parce que lui comme vous l'avez compris il ne fera rien pour arranger les choses.

R - Salam alaykum ma sœur ! Soyez sûr que je vous prends au sérieux, je suis en contacte avec votre mari pour le divorce. Vous êtes enceinte, alors si votre mari vous donne le divorce maintenant, vous devriez attendre jusqu’à l’accouchement avant que vous soyez libre.

La crise conjugale :

Q - J’aimerais vous exposer mon cas et avoir votre avis définitif :
Je suis une femme divorcée depuis novembre 2008 et je vais vous exposer les causes de mon divorce : Etant pratiquante, j'ai épousé un homme son père est kabyle et sa mère française, cette homme n'avait aucune pratique de notre religion et j'ai essayez avec les années de lui apprendre notre religion mais en vain. Mon ex mari à eu plus de période de chômage que de travaille et moi je continuais à travailler pour payez nos charges. Donc je devais subvenir au besoin de notre couple. Notre relation sexuelle commence à diminuer et plus rien pendant 2 ans il ne s'occupe pas de moi et je dis toujours rien je patiente. Je lui demande de m'aider pour emmener les enfants à la crèche mais il préfère dormir, et moi je dépose les enfants je vais travailler le soir je vais rechercher les enfants à la crèche et il fait le sourd d'oreille. Le jour que Dieu à décider je n'en pouvais plus je lui ai demandé le divorce eh bien ce jour là j'ai failli mourir, il m'a étranglé d'une force et grâce à Dieu j'ai pu m'en sortir, il m'a dit : ne remet plus les pieds à la maison, mes filles avaient 1 an et demi. J’étais chez ma mère, je lui ais laisser l'appartement et j'ai du reprendre un nouvel appartement, il n'a jamais voulu revoir ses enfants il avait droit à des visites. J'ai posé une plainte au commissariat quand il porte la main sur moi et par la suite j'ai ôté ma plainte par peur de représailles. Nous avons divorcé par consentement mutuelle c'est à dire que lui et moi étions d'accord pour divorce.
Voilà ma vie, j'ai été éprouvée, j'ai supporté, endurer, beaucoup pleurer, beaucoup prier et j'ai voulu quitter un mécréant.
J’ai rencontré un frère chiite, très pieux comme moi qui aime sa religion. Et que je souhaite faire un mariage avec lui. Et j'aimerais savoir selon mon parcours de vie si je dois effectuer les 3 mois d'attente avant d'effectuer ce mariage ? Mon ex mari ne connaissant pas bien notre religion il m’a divorcé mais il ne m'a dit qu'une fois « tu est divorcé » et non trois fois. Es ce que cela à une importance ?

Ma question est : mon divorce est-il valable ou non ?

R - Malheureusement, beaucoup de couples échouent dans leur vie conjugale, à cause de l’égoïsme, l’insécurité et le déséquilibre qui engendre la controverse, le malentendu, la violence … puis le divorce. Les victimes sont qui ? Les enfants, les époux et la société surtout le milieu où le couple vit. L’égoïsme intervient lorsque la personne répète souvent « moi » « mes droits » en oubliant que la vie de couple est basé sur l’échange d’intérêt et des sentiments (l’amour, l’affection, la clémence, le sacrifice) qui demande à chacun de penser à l’autre et pas à soi-même. Et, sur le sacrifice qui consolide la vie de couple qui l’épanouie par des liens et des sentiments solides entre le mari et sa femme. L’insécurité est présente lorsque les mariés doutent - chacun de son côté - de l’avenir du couple. L’homme n’arrive pas à métrisé et à géré la famille comme il doit le faire et comme sa femme espère qu’il le soit, en conséquent souffre trop de ce côté. La femme souhaite être protégé, soutenu, respecté, aimé du côté de son mari surtout lors des moments où elle a besoin de lui. Beaucoup de facteurs causent l’insécurité du couple.

Les époux ont absolument besoin de se sentir en sécurité, car il n'y a point de vie paisible sans sécurité. La vie conjugale a besoin de tendre affection, de regards de compassion, de soutien dans la tristesse et la joie, et d'échange réciproque des rêves de chacun. Afin de ressentir cette sensation, les époux doivent échanger ces émotions et leur donner vie dans leurs paroles et leur comportement l'un envers l'autre.

Le déséquilibre culturel, social, économique et psychique joue dans la vie de couples. Les mariés doivent avoir un esprit large et ouvert lorsqu’ils sont de culture, de mentalité et de milieu différent. Le rang social est souvent important car dans chaque rang social il existe un mode de vie souvent différent. Lorsque le revenu n’est pas suffisant pour la famille, la difficulté s’installe dans le domicile. Là, les époux ont besoin beaucoup de patience et de sagesse pour dépasser cette étape sans beaucoup de dégât.

La pression du système social, la difficulté personnelle et familiale, la politique qui facilite la séparation etc. sont des facteurs de désaccord et menacent effectivement la vie conjugale.

Il n’y a pas une vie commune sans problème et sans désaccord, car dans le couple on est deux personnes, deux avis, deux envies, deux points de vue… peut être différents. Mais il y a beaucoup de couple qui vivent sans dialogue bénéfique ! On se mari afin que chacun complète l’autre, mais des fois on devient deux adversaires, chacun cherche les points faibles, les défauts pour attaquer l’autre ! Malheureusement !

Le divorce, est une solution ultime, lorsque la vie conjugale est dans l’impasse depuis un moment et sur plusieurs plans, comme votre cas ma sœur.

En ce qui concerne votre question :

Selon les écoles Sunnites lorsque le mari dit à son épouse - même si elle est chiite - :
« tu es divorcé » (ou en Arabe : anti taliq (أنت طالق ), elle est considéré divorcé depuis ce moment.

Donc, selon ce critère, vous êtes divorcée de votre mari depuis qu’il vous a dit « tu es divorcé » et vous comptez le période d’attente (‘idda) à partir de ce moment.

Les actes recommandés à la naissance :

Q - Je voudrais savoir les actes recommandés pendant et après la naissance d’un enfant.

R - Il est recommandé de :

- Laver l’enfant après sa naissance ;
- Faire l’Adhan dans l’oreille droite et l’Iqama dans l’oreille gauche ;
- Lui donner un beau prénom, c’est un des droits de l’enfant.

- Il est recommandé au septième jour de la naissance de :

- Raser les cheveux et payer une aumône (Sadaqa) équivalente au poids, en or ou en argent ;
- Faire la circoncision (al khitan) pour le garçon, il est possible de le faire plus tard ;
- Sacrifier un mouton (al Aqiqa), il est recommandé de le faire même plus tard.

- Il est recommandé que l’enfant soit allaité par sa mère.

Le Prophète (saw) a dit : « Il n’y a pas de lait plus béni pour l’enfant comme le lait de sa mère ».

Surnom Aqila :

Q - Au sujet du prénom AKILA est ce vrai qu'il s'agissait du surnom de Fatima (paix soit sur elle et toute la famille du prophète), si ce n'est pas le cas : à quelle femme de islam ce prénom fait il référence ?

R – « Aqila » c’est le surnom de Sayeda Zainab, fille de Sayeda Fatima Az Zahra et de l’Imam Ali (as).

Les interdictions sexuelles :

Q - J’ai une question au sujet des rapports sexuels, quelles sont les pratiques interdites en islam ?

R - Il n’y a pas d’interdictions dans les pratiques sexuelles entre l’homme et sa femme à l’exception de la sodomisation qui est, par précaution obligatoire, interdit à pratiquer si la femme n’est pas d’accord. Si elle est d’accord, la sodomisation est très détestable.

Rôle des croyants :

Q - Je ne sais pas pourquoi je ressens une très grande honte de moi même quand j'évoque mon problème. Est ce normal que je sois si occupé de ce problème alors que l'actualité dans les pays comme l'Irak. Et la Palestine est misérable, on meurt d'injustice...je pense aux enfants qui n'ont encore rien vu de la lueur de ce monde, et je me sens égoïste de souffrir pour un problème comme le mien. Mais je n'ai encore rien commis, j'ai peur par contre un jour de faiblir et de renoncer à tous les principes et idéaux de ma foi. Voila Mon Marji’ j'espère avoir été clair... J'aurais parlé avec vous au téléphone mais le courage me manque !

R - La lutte entre la justice et l’injustice continue depuis les deux fils d’Adam. Il est vrai que l’injustice remplie le monde dans tous les domaines, mais heureusement, al hamd-ou li Allah, il existe toujours des croyants sur les terrains pour établir la Justice et préparer le chemin pour la bénie apparition de l’Imam Al-Mahdi (as). Il est anormal de ne pas être préoccupé par ce qui passe sur la terre comme crimes injustes contre les enfants et les femmes et les hommes opprimés et les affamés etc. Le rôle des croyants est d’être dans le chemin du juste milieu afin d’établir l’équité, la justice, le dialogue et la bienfaisance sur la terre, entre les humains.

Le Saint Coran dit : « Allah ordonne l'équité, la bienfaisance et l'assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l'acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez. » S 16 : V 90. En outre, vous pouvez nous appeler par téléphone si vous le souhaitez.

La maladie mentale :

Q - Comment l'Islam considère-t-il le malade mental et quelles solutions propose-t-il ?

R - Le malade mental n’est pas « responsable » selon la jurisprudence imamite et ses parents, sa famille et la société sont invitées à prendre soin de lui.

la tricherie :

Q - Je fais (un mémoire pour la faculté) avec une amie depuis pas très longtemps, et on s'est disputé car je lui reproche de ne pas travailler, et de négliger notre travail. Elle a donc décidé de se dissocier du travail, et de ne rien faire (elle passera au rattrapage au moins de juin) et moi, je prépare le mémoire toute seule, pour la rentrée de janvier. Je ne sais pas quelle attitude adoptée, je voudrais savoir, si je dois quant même mettre son nom sur le mémoire, même si elle n'a rien fait, car elle est mon amie, ma soeur en Dieu, et cela lui évitera de passer au rattrapage (donc faire semblant devant le professeur qu'on a travaillé ensemble), ou dois-je la mettre face à ses responsabilités, ne pas l'inclure dans le travail, et la laisser se débrouiller ? Ma question est : quelle est l'attitude la plus pieuse et raisonnable à adopter ? Mon implication sentimentale dans cette affaire m'empêche d'être objective, j'ai peur que mon point de vue devienne injuste.

R - Si elle n’a pas participé dans ce travail, vous ne devez pas du tout mettre son nom sur le mémoire à côté de votre nom. En revanche, si vous le mettez malgré qu’elle n’ait rien fait vous commettez une faute, car cet acte est considéré, islamiquement, comme une tricherie et la tricherie est interdite dans l’islam.

Q - je me suis marier il y a un an avec une sœur aussi chiite, elle ne m'a pas dit qu'elle avait de grave problème de santé, elle est anorexique, ne dort jamais, est atteinte de plusieurs phobies, de délire qui la hante etc. et, elle a une masse osseuse d'une femme de 60 ans alors qu'elle n'a que la vingtaine d'année et surtout refuse de se soigner prétextant qu'elle se connait les médicament ne lui font aucun effet, je lui ai dis que c'est un grave péché de se laisser mourir et en aucun cas ces maladies n'a une forme de purification. Elle est en train de se consumer petit à petit ! Je lui ai dis que je ne pouvais pas être complice de cela je préférerais divorcer, je ne savais pas cela lors de mon mariage, je l'ai découvert petit à petit, cela me gâche trop la vie, je voudrais divorcer, mon cas peut il être assimiler a une tromperie dès le début de mon mariage ? Si oui quel est la procédure pour divorcer Mawlay, dois je amener 2 témoins ? Je vous remercie pleinement d'avance Mawlay.

R - Il est clair que votre épouse a besoin d’aide, on ne peut pas la laisser affaiblir de cette manière, même si vous préférez de divorcer car c’est une grande responsabilité devant vous ! Il faut trouver le moyen pour l’hospitaliser. Elle est avant tout ta sœur dans l’islam et comme vous êtes son mari c’est à vous d’agir et trouver la solution pour le remède. Si vous le voulez, contactez moi, prenez un rendez-vous, peut être on trouve une solution.

En ce qui concerne le divorce, il doit être prononcé pendant que la femme n’est pas en période de menstruation et devant deux témoins justes à condition qu’il n’ait pas eu un rapport intime entre vous deux après les dernières règles.

Q - Voilà, je suis marié depuis 6 ans, j’ai un garçon de 3 ans.

Ça n’a jamais marché entre moi et ma femme, des disputes fréquentes, manque de respect, cries….brefs j’ai fini par avoir une petite dépression à cause de tout ça.

J’ai quitté le domicile à plusieurs reprises pour la menacer de divorce et pour qu’elle se remette en questions mais en vains, j’ai fait intervenir sa famille mais en vains…

A chaque fois elle regrette, et quand je reviens à mon domicile (car j’ai un cœur sensible, donc à chaque fois elle me fait pitié), le calvaire recommence..

Là, je l’ai quitté depuis 8 mois sans divorcer, récemment elle m’a demandé de la divorcer religieusement, je l’ai donc fait selon le rituel des sunnites (car elle l’est), je me suis donc senti bien car c’était elle qui le voulait, car malgré tout je n’aime pas la voir souffrir.

Mais ces derniers jours, elle a encore regretté et me demande de réfléchir, le problème c’est que je ne lui fais aucune confiance, je ne ressens plus rien pour elle et je ne peux pas du tout lui redonner une autre chance, et en même temps elle me fait pitié…

Donc je suis dans un cercle vicieux et je n’arrive à rien faire, j’ai fait beaucoup de dou’as, mais Allah ne m’a jamais montré un signe pour ne pas divorcer, au contraire j’ai vu à plusieurs reprises dans mes rêves que je me suis remarié.

Voilà, mon histoire, je souffre parce que je fais souffrir un être humain et en même temps je ne peux pas continuer ma vie avec elle, est cette une injustice de ma part ?

Le fait de divorcer fait il partie de l’amour de cette vie ?

Pourriez-vous m’aider s’il vous plait par tout moyen ?

R - Votre histoire est bien délicate puisque vous êtes marié depuis six ans et vous avez un enfant de trois ans.

Tout d'abord, malgré le divorce que vous avez fait elle est toujours votre femme car le divorce exige plusieurs conditions et vous devez le faire selon votre rite et pas selon son rite.

La vie conjugable est basée sur la stabilité et l’affinité et le respect etc. et elle n’est pas basée sur le désaccord, la menace, le doute, la séparation et la pitié etc. on doit donc être convaincu pour continuer la vie conjugale.

Le divorce est licite pour rouvrir le chemin devant les mariés qui sont dans l’impasse.

Des fois c’est le divorce qui rectifie la relation entre les deux car là chacun va refaire le compte séparément comme vous êtes entrain de faire maintenant en pensant que vous êtes divorcés.

Je vous conseil que vous passez me voir avec votre épouse après Ramadan pour mettre fin à cette souffrance in chaé Allah.

Q - J'ai découvert, à ma grande surprise, que mon mari regardait des vidéos X sur internet. Sur le coup je n'ai rien pu lui dire car choquée de ce que je venais de découvrir et gênée de lui en parler. J’ai laissé quelques temps s'écouler en espérant que cela était une pure imagination de ma part mais ce ne fut pas le cas.
Je découvre par la suite qu'il se met carrément à télécharger ces vidéos… Il dissimula ces vidéos sous des dossiers de documentaires pour que je ne m'en rende pas compte! Mais hélas pour lui, j'ai découvert sa fourberie ! Je lui ai alors écris en expliquant ce qu'il faisait était mal, que c'était illicite et dégoutant et qu'il devait se remettre en question et de me dire honnêtement où il en était dans sa relation avec Dieu ! Parce que moi j'ai envie de progresser mais voyez-vous Sayyedana ! J'ai l'impression que mon mari m'éloigne de Dieu... je ne lis presque plus de Coran, ni de livres religieux, je suis plus le programme qu'il y a faire certains jours, bref je me contente que de faire mes 5 prières! Mon mari ne me donne pas l'exemple et pourtant c'est ce que j'attends de lui ! J’ai cru que la lettre que je lui avais écrite l'avait réveillé mais non !!! Pourtant il m'a dis qu'il ne regardait plus ces vidéos, je lui ai fait confiance mais il m'a menti ! Je suis déçue, perdue... je ne sais plus quoi faire Sayyedana ! Comment faire pour qu'il ne regarde plus ces choses et qu'il se rapproche un peu plus de Dieu ! Comment dois-je réagir ?
Désolée de me présenter comme une inconnue mais j'ai tellement honte et je ne veux pas rabaisser à vos yeux l'image que vous avez de mon mari !!!

R - D’abord vous pouvez toujours, si vous le voulez, me poser vos questions d’une façon anonyme.
Apparemment, votre mari est entré dans une phase où il ne peut plus retourner en arrière ; Pour cette raison il continue et se cacher pour les avoir. Essayez de discuter le point avec lui, face à face comme des adultes. Vous être mariés et le sujet de « sexe » n’est pas donc un tabou.
Je vous conseille de continuer à contrôler la situation avec l’intention de l’aider de sortir de cette « mauvaise habitude » pas pour le juger ou le coincer. La discussion saine et franche est le chemin le plus utile et court. J’invite votre mari aussi qu’il discute sincèrement le point avec vous sinon il arrête effectivement et définitivement ces comportements. On peut se cacher de sa femme, mais on ne peut point se cacher de son seigneur Exalté.
Ces comportements sont interdits et mauvais sur les plans psychique, familial et social. Si on prétende qu’on est des musulmans pratiquants, on doit alors occuper notre temps par des actes utiles pour d’ici-bas et qu’on se met carrément dans le chemin d’Allah Exalté. L’internet, la télévision et tous les biais de communication sont des moyens à utiliser. On est autorisé à les utiliser dans « les licites » et non autorisé à les utiliser dans « les interdits ». Le Satan utilise aussi ces moyens, s’infiltre discrètement dans nos envies pour qu’on commette les actions blâmables.
Le Saint Coran dit : « Ô vous qui croyez ! Ne suivez pas les pas du Satan. Quiconque suit les pas du Satan, [sachez que] celui-ci ordonne la turpitude et les actions blâmables. Et n'eussent été la Grâce de Dieu envers vous et sa Miséricorde, nul d'entre vous n'aurait jamais été pur. Mais Dieu purifie qui Il veut. Et Dieu est Celui qui entend et Omniscient. » S 24 : V 21.
Enfin, Les parents assurent ensemble la direction morale et spirituelle de leurs enfants. Ils pourvoient à leurs éducations et préparent leur avenir. Le père doit, alors, donner le bon exemple à sa femme et vice-versa et les parents doivent se comporter à la lumière de l’éducation de leurs enfants.
Qu’Allah Exalté vous aide dans vos démarches et agrée vos actes.

Enfant maltraité :

Q - Je souhaite vous poser une question concernant une petite fille victime de maltraitance. Elle est âgée de 3 ans et est née prématurément à l'âge de 5 mois et a des séquelles psychologiques. Sa maman est très méchante avec elle et ne l'a jamais acceptée !
Elle ne tolère ni sa présence ni ses besoins et la frappe très fréquemment. Elle lui a cassé une jambe cet hiver, elle lui brule le visage avec des cigarettes et pleins d’autres sévices que nous ne connaissons pas !
Nous avons essayé de maintenir le dialogue et de trouver une issue favorable à cela mais ce petit est vraiment en danger et nous ne savons que faire ?
Pouvez vous nous  conseiller face a cette épreuve et nous  dire quel est la  meilleure façon de procéder dans  l’intérêt de l'enfant ?
Pensez vous que nous devons alerter les services sociaux ? Cette petite a déjà été placée et cela se passait très bien. Merci de votre aide !

R - Vous devez sauver cette petite fille par tous les moyens possibles. Si vous n’avez pas d’autres moyens, vous pouvez alerter les services sociaux. Il est inhumain de la laisser entre les mains de sa mère, si elle continue de la traiter de cette façon. Casser une jambe et bruler un visage est jugé en Islam comme un crime. Apparemment, cette femme est atteinte psychiquement ! Pour ces raisons vous devez trouver une solution qui convient à la petite.

Début